Dès que cette championne ou un allié voit son compteur de Tour augmenté, soigne tous les alliés en fonction de leurs PV MAX. La valeur du soin en pourcentage est égale à la moitié de l’augmentation du compteur de tours.
Lorsque le pollen et les pétales flottent dans le vent, lorsque les animaux émergent de leurs tanières avec leurs nouveau-nés, lorsque la lumière de l’aube revient alors que l’emprise de l’hiver se relâche, c’est la saison d’Eostrid Chant-rêve, Étre féerique des jeunes pousses et de la renaissance prometteuse. Une couronne de vigne et de fleur repose sur son front, et son bâton brille d’une lueur dorée qui apaise et détend l’esprit des mortels.
Les enfants l’adorent, car elle est leur amie et leur confidente, et ils ne doutent jamais de sa parole contrairement aux adultes. Les parents l’aiment eux aussi, car elle aide à maintenir la discipline: la menace de ne pas avoir le droit de participer aux festivités et jeux d’Eostrid est un puissant outil de négociation.
Eostrid est la messagère du printemps. Elle ne cause pas personnellement la floraison des plantes, la fonte des neiges ou le lever plus précoce du soleil, mais alors qu’elle serpente le long des chemins aux alentours du Bois de Brume, elle semble encourager le processus pour qu’il se déroule un peu plus rapidement et avec un peu plus d’élégance. Dans son sillage, les fleurs s’ouvrent et chatoient, et les herbes embrassées par la rosée miroitent d’un éclat surnaturel.
Elle représente la générosité durable de la nature : spontanée, une nouvelle vie fleurit au printemps et fournit subsistance et confort à d’innombrables âmes. Elle est ainsi associée au don, à la charité et à la compassion ainsi qu’à la renaissance. Le panier d’osier d’Eostrid, tissé magiquement à partir des vignes de sa couronne au début de chaque nouvelle journée, déborde perpétuellement d’abondance. Les œufs magiques, brillamment colorés et enchantés de différentes saveurs, font partie des préférés.
Eostrid réalise des visites nocturnes dans les bastions-arbres extérieurs au Bois de Brume et aux zones frontalières de Yakai. Lorsque cela arrive, une lueur dorée illumine la nuit et s’infiltre par les fenêtres, pour le plus grand ensorcellement et plaisir des enfants. Mais ils doivent rester au lit et attendre l’aube, au risque de gâcher le jeu d’Eostrid et de subir ses réprimandes désabusées.
Pour ceux que la chaude luminescence de la présence d’Eostrid n’éveille pas, le sommeil est plus doux qu’ils n’y laissent paraître, riche de rêves heureux qui leur permettent de se réveiller revigorés, gais et pleins d’espoir. Ceux qui osent sortir de chez eux pour l’apercevoir ou l’accoster alors qu’elle passe à travers les villes la nuit sont découverts le matin suivant allongés dans les rues ou sur le seuil de leur porte, évanouis dans un profond sommeil enchanté. Lorsqu’ils sont réveillés à l’aide de coups et d’eau froide, ils n’ont aucun souvenir d’Eostrid.
Si les habitants laissent Eostrid mener à bien ses marches nocturnes, ils découvriront au matin leur village orné de friandises, trésors et bibelots. Des fruits sucrés pourraient pendre des aiguilles du cadran solaire du village, des miches et des petits pains peuvent s’aligner sur des poteaux d’attache, et des pâtisseries et bonbons pourraient apparaître sur les rebords des fenêtres des enfants sages.
Eostrid prend plaisir à cacher ses dons aux quatre coins de la ville dans des endroits ingénieux. Elle dissimule minutieusement ses cadeaux les plus précieux, comme une broche dorée laissée sur la branche la plus élevée ou une bague argentée ornée d’un rubis enterrée quelque part dans un énorme buisson de houx. Le jour suivant le passage d’Eostrid, toute la ville abandonne généralement les corvées de la vie quotidienne pour passer la journée à rechercher les trésors, à festoyer et à se réjouir pour remercier Eostrid et honorer le retour du printemps.
Même si elle semble être animée d’un sentiment de bienveillance envers les mortels qui se comportent bien, Eostrid est une puissante magicienne à ne pas prendre à la légère et une adversaire féroce des Ténèbres. Peu d’individus ont été témoins de son aspect courroucé, mais les Elfes Sylvains se souviennent de ses efforts soutenus lors des luttes visant à purger le Bois de Brume des créatures bâtardes de l’Arbre Cœur corrompu.
Fidèle à son surnom, elle est une puissante praticienne de la magie du sommeil, qui peut rendre invalide même les Rejetons Démoniaques et les Morts-vivants qui sont généralement extrêmement résistants à la fatigue ou à la léthargie magique. Tout comme elle s’éveille au printemps pour revitaliser les terres, elle plonge dans un sommeil enchanté lorsque l’hiver arrive. Les cycles d’hibernation et d’éveil observés chez divers animaux, associés aux saisons, peuvent être la source de son pouvoir de somnolence.
Eostrid semble libre et affranchie de la politique des Êtres féeriques. À cet égard, ainsi que par sa nature errante, elle est similaire à l’Être féerique sage connu sous le nom de Padraig Grand Chêne. Divers mythes et conjectures affirment qu’Eostrid est sa fille, sa cousine, voire son épouse. Leur véritable relation est incertaine, mais ils partagent une chose importante : un lien à l’ancien Rythme qui existait avant la plantation du nouvel Arbre Cœur et l’avènement de l’Union Nyrésienne.
Le nouveau Rythme, né par absolue nécessité suite à un traumatisme générationnel, encourage un état d’esprit nettement plus militant et intransigeant que celui qu’affichent Eostrid et Padraig. Les dons altruistes et la fantaisie insouciante d’Eostrid la caractérisent comme un Etre féerique d’un temps plus ancien et plus optimiste.
残酷 
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你好，
躯干上的小疏忽，主要数据丢失了。
真挚地
Merci on vient de corriger l’oublie 🙂