Attaque 2 fois un ennemi. Si la cible initiale est tuée, attaque également l’ennemi ayant les PV les plus bas.
どちらの攻撃も対象の防御力50%とバフを無視する。 [インビシブル] と 【ブロックダメージ】.
レベル2:ダメージ+ 5%
レベル3:ダメージ+ 5%
レベル4:ダメージ+ 10%
レベル5:クールダウン-1
によるダメージ
ATQ
乗数: 2.1
A3=激痛|CD=4ターン
すべての敵を攻撃します。
Chaque frappe critique remplit le Compteur de Tour de ce Champion de 10% et le soigne de 10% de ses PV MAX (s’accumule jusqu’à 50%).
この攻撃で敵を倒した場合 [インビシブル] 1ターンの間、このヒーローに。
レベル2:ダメージ+ 5%
レベル3:ダメージ+ 5%
レベル4:ダメージ+ 10%
レベル5:クールダウン-1
によるダメージ
ATQ
乗数: 3.9
[P] センチネル破損|CD = 5ターン
【パッシブ効果】
Dès que le Compteur de Tour de ce Champion ou d’un allié est réduit, augmente les dégâts de la prochaine attaque de ce Champion de 20% (s’accumule jusqu’à 100%).
【アクティブエフェクト】
Dès que le Compteur de Tour de ce Champion tombe sous 25% à cause d’un effet de réduction d’un Compteur de Tour, place un buff [デバフのブロック] このChampionに2ターンの間追加ターンを与える。
Il y a plusieurs siècles de cela, avant sa terrible déchéance, dans un bosquet immaculé recouvert d’une canopée dense, régnait Caoilte, Comte des Chênes estivaux. Ses courtisans, qu’ils soient Elfes ou Êtres féeriques, admiraient sa direction ferme et bienveillante.
Il évitait les conflits, satisfait de charmer les arbres pour qu’ils grandissent et que leurs racines s’enfoncent profondément. Son domaine était proche de l’Arbre Cœur et jouissait de sa proximité de la source du Rythme. Caoilte n’avait pas la moindre idée qu’au plus profond de cet Arbre, était tapie la Graine de corruption plantée longtemps auparavant, attendant l’occasion de pousser et de mûrir.
Lorsque l’un des serviteurs du Dieu des Ténèbres l’éveilla, les effets sur les Sylvains furent dévastateurs. En quelques instants, la plupart des ardents défenseurs de l’Arbre Cœur devinrent fous, le Rythme fut agité de murmures maléfiques et de sombres compulsions.
La Corruption se propagea à partir de là, transformant les bêtes du Bois de Brume en matière pour la création de monstrueux hybrides, et les Elfes et Êtres féeriques en agents des Ténèbres déments et lobotomisés. Caoilte, vivant près de l’Arbre et visitant à ce moment-là ses branches glorifiées, fut parmi les premiers touchés.
La Corruption ressemblait à une flamme dans son corps de chêne et il se mit à ressembler à un arbre frappé par la foudre avec son tronc en feu. Caoilte résista de toute sa volonté et se détacha du Rythme dégénéré. Mais cela ne fit que ralentir son déclin. Alors que son esprit s’effilochait, il ordonna, désespéré, à ses serviteurs et ses subordonnés de fuir.
Quelques chanceux le firent. Beaucoup d’autres hésitèrent, uniquement pour être consumés par la Corruption. Et d’autres, encore, tel que son intendant de cour, Ingid, étaient déjà réduits en esclavage par les Ténèbres, ne disposant pas des formidables défenses mentales des Êtres féeriques.
Alors que les membres conquis de sa maison tombée se dispersaient pour propager la Corruption comme un virus, Caoilte tenta de s’exiler pour ne pas propager plus de souffrance. Alors que la Corruption le combattait pour prendre le contrôle de son corps, elle voyait sa force augmenter par à-coups comme un feu attisé et à chaque fois, Caoilte perdait le contrôle de ses actes.
Durant ces heures ou minutes de dégénérescence totale, il massacrait des bastions-arbres entiers d’Elfes avec des volées des flèches empoisonnées de bois de cendre corrompu. Il sonnait son cor qui jadis annonçait l’arrivée de l’été et d’une période de grande joie et d’abondance.
Lorsque des Sylvains soulagés et joyeux répondaient, s’attendant à recevoir l’aide de l’Être féerique, il les massacrait ou les corrompait. Plus tard, l’esprit horrifié de Caoilte reprenait le contrôle de son corps, atterré par ce qu’il avait fait. Il réalisa qu’il n’y avait qu’une seule manière de réellement contrecarrer ses propres atrocités récurrentes.
Caoilte atteignit la côte et réquisitionna un bateau. Il navigua à grande vitesse sur les eaux et arriva près d’une des nombreuses îles isolées à la périphérie de la côte est du Bois de Brume. Il échoua le bateau et le réduisit en cendres avec le feu de sa propre affliction.
Quelques instants plus tard, une lueur rouge sinistre jaillit de ses yeux et de sa bouche, et son formidable esprit finit par céder sous l’assaut implacable de la Corruption. Il était un naufragé, loin de sa terre natale et totalement isolé de ceux à qui, il le savait, il aurait fait du mal s’il était resté.
Furieux de son emprisonnement, le Caoilte corrompu versa sa noirceur dans les vignes et les plantes de l’île, les poussant à se tordre, à se contracter et à désirer des cadavres pour se fertiliser. Le corail devint rouge sang et les récifs bouillonnaient de poissons voraces aux dents acérées. Les insectes devinrent monstrueusement gros, et les oiseaux et lézards qui les chassaient autrefois se transformèrent en horreurs de griffes d’os et de muscles.
Mais la nouvelle personnalité malveillante de Caoilte était incapable d’échafauder un plan pour s’échapper. Ses radeaux de fortune furent à maintes reprises détruits par les vagues et les tempêtes, même lorsqu’il attachait les corps boursouflés d’animaux corrompus à l’aide de vignes épineuses et faisait pousser des plantes à vésicules pour aider leur flottabilité.
Les efforts que le personnage corrompu de Caoilte réalisa lors de ces tentatives épuisèrent suffisamment sa puissance pour laisser une faille dans son emprise mentale. Son ancien moi se releva et essaya de réfréner la Corruption enragée, lançant une lutte interne qui se poursuit aujourd’hui encore.
Au fil des siècles, de nombreux explorateurs ont remarqué l’île de Caoilte, aux étranges arbres et vignes rouge-orange malsains, et tentèrent d’y débarquer. Aucun ne parvint à l’explorer et à survivre. Certains tombèrent malades en y posant le pied. La simple proximité de Caoilte est suffisante pour accabler le corps d’un mortel de sa corruption maléfique.
Il en massacra d’autres avec des volées de ses flèches de cendre toxiques. Envers ceux chez qui il sentait de la cupidité et de la méchanceté, quelles que soient les normes tordues qui demeuraient dans son esprit confus, il était impitoyable. Les intrus qu’il jugeait « innocents », Caoilte les repoussait, terrorisés, sonnant des coups plaintifs et stridents de son cor autrefois retentissant.
Ces quelques survivants disent qu’il ne parle qu’en poésie et en lamentations, chantant des élégies pour lui-même, un Duc de l’Été habitant sur une terre d’automne corrompu perpétuel. Une vraie déchéance.