Attaque 1 ennemi. Avant d’attaquer, retire tous les buffs sur la cible. Les dégâts augmentent de 20% pour chaque buff retiré.
Unité de l’Ordre Sacré
1.派閥の味方:
Avant d’attaquer, vole au lieu de ça tous les buffs de la cible. Il est impossible de résister à cet effet. Les dégâts augmentent de 20% pour chaque buff volé.
Si la cible initiale est tuée, attaquera tous les ennemis restants avec l’excèdent de dégâts. Cette attaque ne peut pas passer en critique. Si la cible initiale survit, place un débuff 【絶対恐怖】 すべての敵に1ターンの間、攻撃力保証。
Falmond Lamedeuil, maréchal légendaire de l’Ordre Sacré, fut un héros de la Ligue télérienne lors de la Guerre gaelienne. Renfrogné, taciturne et maussade, Lamedeuil était renommé non pas pour ses aptitudes militaires considérables ni pour ses superbes compétences au combat, mais pour sa volonté inébranlable. Sa détermination était de fer et sa foi était inflexible.
Falmond devint d’abord célèbre en tant que commandant de la défense des Terres de la Renaissance. Les armées de l’Ordre se trouvant ailleurs, la défense de la région incomba à des ouvriers pénitents, des vétérans à la retraite et des ecclésiastiques en herbe, que Falmond mobilisa pour combattre encore et encore contre des armées de Gaellens d’élite. Alors même qu’il combattait, il entendait des murmures indiquant que le véritable architecte des assauts n’était pas le Pacte Gaellen, mais quelqu’un ou quelque chose d’autre.
Néanmoins, Falmond n’avait pas le temps de poursuivre ces rumeurs. Les pertes s’accumulaient et il avait du mal à maintenir l’unité de son armée qui s’amenuisait alors que la guerre se poursuivait. Partout où les défenseurs fléchissaient ou l’ennemi menaçait d’envahir, le maréchal apparaissait, exhortant les fidèles. Peu importe la fréquence à laquelle ils repoussaient un assaut, un autre suivait. Même les défenseurs les plus solides craignaient que la défaite soit inévitable ; tous sauf Falmond, dont la détermination s’endurcissait avec chaque bataille.
Pour renforcer la combativité de ses soldats épuisés, Falmond fit reforger les lames des hommes tombés en une seule arme : une épée ultime, afin que les autres survivants et lui-même se souviennent et persévèrent au nom des morts glorieux fidèles. Il reçut ainsi le surnom de « Lamedeuil » et c’est avec cette arme lugubre qu’il mena la défense finale des Terres de la Renaissance.
L’Armée des Impréparés, comme elle fut ensuite connue, se replia dans un col étroit proche de la Citadelle éternelle, en infériorité numérique à cinq contre un. La bataille se prolongea plusieurs jours, les troupes de l’Ordre se retirant lentement.
L’armée du Pacte pensait que la victoire était inévitable et l’éconga billa en tête, sans savoir qu’elle était attirée à portée des défenses extérieures de la Citadelle, où des unités d’artillerie cachées et des troupes blessées porteuses d’arbalètes étaient stationnées. Elles ne tirèrent que lorsque les Gaellens étaient à cent pas des remparts. Elles ne pouvaient pas manquer leur cible. Des milliers furent tués en quelques minutes. Les pertes de l’Ordre furent monstrueuses, mais ils gagnèrent la bataille.
Pour cette victoire, on se souvient de Falmond Lamedeuil comme d’un saint et les membres de l’Ordre, qui cherchent à suivre son exemple dans tout ce qu’ils font, le tiennent en haute estime. Son visage orne des bustes et des tapisseries, et sa statue monte silencieusement la garde au-dessus de l’entrée de la Citadelle éternelle.
Son histoire est racontée lors de l’anniversaire de la défense finale des Terres de la Renaissance et les apprentis de l’Ordre l’apprennent en entier. Il constitue le pinacle de tout ce qu’un guerrier de l’Ordre Sacré peut et doit être. Mais l’histoire de Lamedeuil ne prend pas fin avec la Guerre gaélienne.
Une fois que la victoire sur les Gaellens fut remportée, Falmond fut libéré du fardeau du devoir immédiat et il fut enfin en mesure de poursuivre la vérité cachée derrière les murmures entendus pendant la guerre, à savoir que les attaques sur les Terres de la Renaissance n’avaient pas été uniquement l’œuvre du Pacte Gaellen, mais également d’un autre groupe.
Falmond questionna survivants et prisonniers, étudia d’anciens textes et des récits interdits à tous sauf aux plus privilégiés, et il en vint lentement à découvrir la véritable nature de son adversaire. Un être qui semait la dissension partout où il rôdait, n’apportant que confusion et douleur.
Pendant des mois, Falmond chercha où se trouvait la créature qu’il vint à connaître sous le nom de Karnage l’Anarque, un Rejeton Démoniaque qui ne se souciait que du chaos. Même si ses supérieurs de l’Ordre Sacré doutèrent d’abord de l’existence de la créature, Falmond les convainquit grâce à son insistance obstinée.
Il mena des expéditions dans les Montagnes du Pic Rouge et les terres enneigées de Frostheim, puis dans les marais de Peltas, suivant une piste de communautés brisées et de traitrises. Où qu’il aille, il découvrait de nouvelles preuves de son ennemi, ainsi que des survivants des machinations de la créature, et sa détermination visant à la détruire se renforça.
Finalement, il arriva à l’ancienne ruine de Roshad, en bordure du Désert de Krokhan, où il rencontra enfin son adversaire. Là, l’Anarque soumit Lamedeuil et ses fidèles à un sortilège spirituel atroce qui les poussa à revivre les batailles de la Guerre gaélienne encore et encore, sans aucun répit. Falmond tint bon et il brisa le contrôle du sort grâce à la force de sa simple volonté et de la haine absolue qu’il vouait à cet ennemi. Karnage s’échappa avant que le commandant de l’Ordre Sacré ne puisse se venger, mais pas avant que des centaines de soldats de Lumaya ensorcelés ne se soient entretués dans des déchaînements terrifiés. Falmond lui-même fut mortellement blessé.
Le corps de Falmond ne fut jamais retrouvé. Un survivant affirma qu’alors que Lamedeuil gisait mourant, adossé à une statue de Lumaya brisée et sanglante, une étrange silhouette, brillant d’un éclat sacré, apparut et s’agenouilla à ses côtés. Lorsque le personnage se releva, Falmond Lamedeuil avait disparu.