Le modèle économique des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux possèdent leur propre technique pour de la rentrée d’argent. Ces modèles économiques peuvent être gratuits ou payants en fonction du type de réseau social. Mais, si le modèle est gratuit, cela veut dire que l’utilisateur est le produit. Dans ce texte, découvrons ensemble le modèle économique de deux réseaux sociaux : Facebook et LinkedIn.

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Quel est le modèle économique des réseaux sociaux ?

Chaque réseau social dispose d’un modèle économique, gratuit ou payant. Découvrez les différents types de modèle économique de Facebook et LinkedIn ci-dessous :

Pour Facebook

Pour Facebook, le modèle économique est la publicité ciblée. En revanche, ce système pose un souci, car, il ne permet pas de diffuser un message à un grand nombre de consommateurs. Pour atteindre les personnes susceptibles d’être intéressées par le produit, le propriétaire devra payer une petite fortune. Par exemple, une entreprise qui œuvre dans la fabrication d’articles pour un tennis par exemple, ne peut pas diffuser un spot avant un journal télévisé. En effet, les ventes ne vont pas couvrir les frais. Mais si la publicité était diffusée dans un magazine, les actions seraient rentables.

Ce sera le même principe sur internet. La cible est très importante. Si par exemple un fabricant de prothèse dentaire diffuse une publicité auprès d’un public jeune, il va perdre de l’argent. Pour cartonner sur les réseaux sociaux notamment sur Facebook ainsi, il faut bien cibler le public avec qui on va parler. De plus, si vous avez une certaine connaissance de vos abonnés, il n’y aura aucune chance que vos produits se dispersera entre de mauvaises mains.

Voici comment fonctionne Facebook :

D’abord, il dispose d’un service gratuit. En échange de ce dernier donc, le réseau social veut accroître le nombre d’abonnés, et comprendre divers profils par le biais de leur comportement. Le but étant de connaître ses abonnés et de ce qui les intéresse. Ces informations sont très importantes car depuis un certain temps, la plateforme est devenue une source d’information. L’attention accordée par les utilisateurs devient rare.

Ici, il est question de mettre un abonné actif en valeur. Le profil de son côté sera valorisé en fonction de sa navigation. De ce fait, les informations personnelles concernant cette personne n’ont pas d’importance. Sauf, si cette dernière envisage un achat. Les publicités apparaissent sous différentes formes, notamment sur le fil d’actualité, et dans les stories. Généralement, les mêmes informations n’apparaissent pas sur tous les écrans. Autrement dit, les publicités s’affichent sur les fils d’actualité de chaque compte en fonction de leur profil.

Outre les données collectées, pour garantir une expérience simple à réaliser, les mouvements du profil seront aussi pris en compte. Autrement dit, les sites marchands visités, les vendeurs de meubles, etc. Ces informations seront acquises par Facebook afin de définir le genre de fil à passer. Pour s’ouvrir à de nouveaux horizons, il faut que chaque internaute sorte de sa zone de confort. Il se peut que Facebook suggère de nouveaux amis, ou transmet des publicités sur une navigation passée.

Pour LinkedIn

LinkedIn quant à lui est un réseau professionnel. Pour cette plateforme, la publicité ne représente que 20% de son chiffre d’affaires.  Il existe même des fonctionnalités qui sont payantes sur LinkedIn. Pour ces médias sociaux, ces services payants sont importants dans leur modèle économique. À vrai dire, ce sont des sources de revenus accessoires en plus de la publicité. Quant à Youtube, un modèle économique sans publicité et proposé. En revanche, pour LinkedIn, les fonctionnalités payantes sont équivalentes aux supports publicitaires. Cela compte dans les 60% des recettes de la plateforme. Il peut aussi être lié au service de recrutement. Le fonctionnement est simple, il est possible de déposer son CV gratuitement sur la plateforme, mais, si un recrutement veut y avoir accès, il va devoir payer le prix.

Notons quand même le fait, qu’un réseau social dédié aux entreprises peut s’allier avec des services payants pour avoir plus de fonctionnalités. De plus, un chasseur de tête peut entièrement payer un abonnement sur LinkedIn afin de mieux organiser son travail.

Voici comment fonctionne LinkedIn réellement :

D’abord, le commerce des données personnelles n’est pas très pratique sur les réseaux sociaux. En effet, plusieurs sites marchands veulent plusieurs informations à leurs clients. Ce sont les abonnés qui sont propriétaires de leurs données. Mais, ils doivent accepter les conditions d’utilisation de la plateforme en ce qui concerne la revente des informations.

Du côté des annonceurs, l’objectif est simple, se faire connaître. Pour cela, il faut gagner en interaction : se faire aimer, se faire réagir et aboutir à la vente par la suite. Il existe même des indicateurs qui permettent de mesurer ces interactions.

  • Pour la visibilité par exemple, il se mesure par le biais du nombre de vues et d’abonnées ;
  • Si vous êtes autant aimé, vous serez mesuré par le nombre likes, de viralité d’un poste, de la réaction, des partages, etc.
  • Pour la vente, vous serez mesuré par l’aspect financier de votre entreprise, notamment : le chiffre d’affaire généré, et le nombre de vente.

Il faut quand même mettre en place des stratégies pour se démarquer des autres. Le code promotionnel par exemple est une pratique courante. Ce dernier consiste à donner des réductions aux acheteurs fidèles lorsqu’ils utilisent le code promo.

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Comment se présente le modèle économique en France ?

Pour être plus claire, si le modèle économique est gratuit, cela veut dire que vous êtes le produit. Les profileurs effectuent une analyse entière de votre vie privée pour vous classer. Une étude a été récemment menée montrant que seuls 40% des français font confiance à Facebook et Amazon. Pourtant, plus de 80% de ces derniers acceptent de partager leurs données privées à ces plateformes.

Lorsqu’ils surfent sur le net, 6 personnes sur 10 acceptent les cookies. Ce sont des petits programmes créés pour savoir votre comportement en ligne. Et pour compléter le tout, les likes sur les réseaux sociaux permettent de compléter le profil utilisateur. Même si vous n’avez pas donné votre nom et votre prénom à ces plateformes, elles savent presque tout sur vous. De plus, elles suivent vos discussions dans les chats, les forums, etc. sans que vous ne soyez au courant. Elles examinent également ce que les gens disent de vous sur vos photos et vos publications. Elles prêtent attention à vos gestions quand vous êtes face à une publicité. En même temps, les plateformes pourront aussi vous localiser par le biais de vos carnets d’adresses, votre agenda, voire vos photos.

A titre d’information, un seul profil sur les réseaux sociaux contient environ 30.000 points de données. Ce sont des informations importantes pour sortir une publicité ciblée.

Quel est le danger de ces données ?

Ces données ne sont pas seulement utilisées pour de la publicité. Elles peuvent aussi se vendre, essentiellement si cette option est mentionnée dans les conditions d’utilisation. Effectivement, ces informations sont importantes pour plusieurs entités, notamment :

  • Les assurances ;
  • Les mutuelles ;
  • Les sociétés de crédit ;

D’ailleurs, la valeur de ces données a dépassé les mille milliards d’euros en 2020. C’est pour cette raison que la technique de scraping- ou le grattage de données ne cesse de se développer en ce moment. C’est une activité frauduleuse, elle permet de récupérer les données sur les profils des utilisateurs à leur insu. Pour preuve, en avril dernier, plus d’une dizaine de millions de données LinkedIn a fuité sur un forum. Ces données comprennent plus de 500 millions de comptes, de numéro, etc. Ces données n’ont pas été piratés, elles sont juste partagées par des logiciels conçus à cette fin.

Ces pratiques sont-elles légales ?

Aujourd’hui, il existe encore un très grand flou juridique autour du grattage de données. Que ce soit, en Europe ou aux Etats-Unis. On peut même constater plusieurs entreprises américaines et françaises utilisent cette technique pour récupérer des données clients. Pour l’heure, aucune loi ne dénonce la pratique. Mais, il est possible de lutter contre le grattage des données : en changeant de comportement par exemple. Autrement dit, changer le comportement des utilisateurs sur les réseaux sociaux et sur le net. Ne jamais accepter les cookies, ne jamais partager des informations personnelles sur les réseaux sociaux.

Bref, pour les réseaux sociaux comme Facebook et LinkedIn par exemple, le modèle économique est la publicité. Ce dernier se repose sur les comportements des utilisateurs sur les réseaux sociaux.

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Ce contenu a été écrit par un Français (Voir le rédacteur ou la rédactrice juste ci-dessous.). Il a été traduit puis relu dans différentes langues avec Deepl et/ou l'API Google Traduction pour offrir de l'aide dans le plus grand nombre de pays possible. Cette traduction nous coûte plusieurs milliers d'euros par mois. Si elle n'est pas parfaite à 100 %, laissez-nous un commentaire pour que nous puissions la recorriger. Si vous êtes intéressé(e) par la relecture et l'amélioration de la qualité d'articles traduits, n'hésitez pas à nous envoyer un mail via le formulaire de contact !
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